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La Lozère
Créé à la Révolution française, le département de la Lozère correspond approximativement à l'ancien évêché du Gévaudan, qui était une partie de l'ancienne province du Languedoc. |
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La Lozère reste le département le moins peuplé de France. Cependant, si depuis la fin du XIXe siècle le département voyait sa population s'amoindrir à cause du solde migratoire négatif, les quinze dernières années montrent une nouvelle tendance qui est à la hausse. Les raisons données à cette tendance sont la qualité du cadre de vie, l'amélioration du réseau de transport routier et de communication et dans une plus faible mesure l'héliotropisme. Il s'agit néammoins d'une population âgée et à fort pouvoir d'achat.
La faible densité de population (14 hab./km²) s'explique en partie par la pauvreté des sols et par l'exode rural très important entre 1850 et 1910. La population est concentrée dans trois centres urbains principaux : Mende, Saint-Chély-d'Apcher et Marvejols qui groupent à eux trois le tiers de la population du département. Quelques autres petits centres (Langogne, Florac, Aumont-Aubrac, La Canourgue, ...) font figure de petits bassins de vie mais n'arrivent pas attirer les jeunes dont l'exode vers les métropoles voisines (Clermont-Ferrand au nord, Montpellier et Nîmes au sud) est de plus en plus important. |
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